Vincent Van Gogh en Drenthe

 

Drenthe


Après ses deux années passées à La Haye, Vincent est malade, déprimé, et surtout culpabilisé d’avoir quitté Sien et ses enfants.
Après avoir envisagé d’aller dans la Drenthe - où la vie est moins chère - avec Sien, il s’y rendra finalement seul et rempli de tristesse.
Van Rappard qui lui avait vanté les paysages « à la Corot », y séjounait il y a encore peu de temps et Vincent avait l’espoir de le retrouver, mais Rappard était déjà rentré à Utrecht. Le pays lui plait pour son ampleur et pour la paix qui y règne : « Le pays est superbe, superbe, tout s’écrie : mais peint donc ». 
A Théo, qui rencontre de grandes difficultés avec ses employeurs, Vincent écrit : « Fais-toi peintre, tâche de t’évader et viens en Drenthe » … « je dis que c’est trop grand pour moi seul. J’ai besoin d’un compagnon pour me concerter avec lui »
Il y peindra des chaumières et écrira de longues lettres d’où émergent la tristesse et la solitude.