Vincent Van Gogh : Grand paysages

Vincent renoue encore une fois avec les grands paysages plats – souvenir de son brabant natal - qui le ravissent.
Ce paysage rappelle aussi une vue de la Crau du printemps 1888, une toile dont il dit qu’elle « tue toutes les autres ».

Ce premier plan de parterre de fleurs puis ces vastes étendues fraîchement labourées dégagent une impression de sérénité… qui ne va pas durer.
Quelques semaines plus tard, ces même étendues seront recouvertes par des « ciels troublés ».

Suite à sa visite à Paris, Vincent est désespéré : « revenu ici je me suis remis au travail - le pinceau me tombant presque des mains et - sachant bien ce que je voulais j’ai encore depuis peint trois grandes toiles. Ce sont d'immenses étendues de blé sous des ciels troublés et je ne me suis pas gêné pour chercher à exprimer de la tristesse, de la solitude extrême ».