Vincent Van Gogh et Mauve

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Mauve, marié à la cousine de Vincent, est un peintre reconnu et ses toiles valaient déjà assez cher.

Après son départ d’Etten, rejeté par ses parents, Vincent trouve refuge à La Haye chez Mauve qui l’accueille gentiment, lui prête de l’argent pour s’installer près de chez lui et l’initie à la couleur.
Il lui mettra dans les mains sa première palette.

Vincent le déclare son maître et suivra tous ses avis. Grâce à ses conseils, son aquarelle « commence à ressembler à quelque chose ». Mais, au bout de quelques semaines, Mauve le rejette, ne veut plus le voir.
Est-ce parce qu’il a appris par Teersteg sa liaison avec une prostituée ?
Vincent en veut à Teersteg, son ancien patron, d’avoir détourné Mauve de lui, de "réduire un homme à la misère ou d’intervenir pour le brouiller avec ses amis sans raison précise".


Longtemps, il regrettera de ne pas avoir les conseils de Mauve et tentera à plusieurs reprises de renouer avec lui, sans succès.
Il va "jusqu’à reconnaître loyalement, franchement" ses torts "au sujet de ce qui s’est passé autrefois".

Quand il apprend sa mort, Vincent est très triste, il y pense beaucoup :
"La mort de Mauve a été un rude coup pour moi" ; il peint "avec passion "un morceau de terrain labouré dans un verger, une clôture faite de roseaux, et deux pêchers en pleine floraison, roses sur un ciel bleu éblouissant, avec des nuages blancs, en plein soleil ». Et sans réfléchir, écrit dessus : « Souvenir de Mauve, Vincent et Théo ».
A Théo : "si tu le trouves bien, nous l’enverrons à nous deux à Mme Mauve".