Après de multiples tensions et conflits sur la peinture, sur la façon de vivre, etc., Gauguin décide de rentrer à Paris.
Quelques jours avant, suite à une discussion où Vincent lui a jeté son verre d'absinthe à la figure, Gauguin avait annoncé à Théo son départ, mais Vincent s’étant excusé le lendemain, il avait décidé d'attendre encore un peu.

La crise au retour de Montpellier va être décisive, d'autant que Gauguin apprend que son ami Schuffeneker est d'accord pour le recevoir chez lui à Paris.
L'imminence de ce départ va exaspérer Vincent qui voit son rêve de communauté d'artistes échouer et provoquer une crise grave où il se tranchera une petite partie de l’oreille.
Ayant perdu beaucoup de sang et en proie à des hallucinations (des voix qui lui font des reproches), il est hospitalisé pendant une quinzaine de jours.

Alors qu’on le croyait perdu, il se remet vite et est autorisé à rentrer chez lui le 7 janvier. Bien que souffrant d’insomnie, il se remet peu à peu et recommence à peindre. Il est soutenu par le Dr Rey qui le soigne bien et surtout par l’amitié du facteur Roulin qui doit quitter Arles le 21 janvier, muté dans un nouveau poste à Marseille.