Révolution 
 
Vincent s’est identifié à la Révolution Française. Il tient, il y a plus de cent-vingt ans, des propos d’avant-garde encore très actuels...
 
« La lutte de l’ouvrier contre le bourgeois n’est pas moins justifiée que la lutte du tiers-état contre les deux états, il y a cent ans ».
 
« On ne saurait ignorer que la grande misère est une réalité qui jette du poids dans les plateaux de la balance… Il vaut mieux se taire, car le destin ne travaille pas pour les bourgeois. (Anvers)
 
« La révolution française est l’événement le plus important des temps modernes, elle est le pivot de tout ».
 
« Face à face comme des ennemis, sur une barricade, toi en tant que soldat du gouvernement, moi en tant que révolutionnaire ou rebelle ».
 
« J’aime les révolutionnaires, Michelet, et aussi les peintres paysans de Barbizon ».
 
« Il y a une société qui procède de principes révolutionnaires et une société basée sur des principes anti-révolutionnaires »…. « Etudier, analyser la société, cela dit toujours plus que moraliser ». 
 
Sur la colonisation :
« Je viens de lire un livre sur les Iles Marquises, bien navrant lorsqu’il raconte l’extermination de toute une tribu d’indigènes. Tout disparaît et se vicie. Et l’affreux blanc avec sa bouteille d’alcool, son porte-monnaie et sa vérole, quand donc l’aura-t-on assez vu ? L’affreux blanc avec son hypocrisie, son avarice, sa stérilité. Et ces sauvages étaient si doux et si amoureux ! »
 
« Mais les reproches adressés par la société, mot creux comme « le bon Dieu », ne me font plus d’effet ».
 
 
Et sur la femme…
 
“La différence essentielle entre avant et après la révolution tient à la reconnaissance des droits de la femme, dans cette collaboration qu’on veut établir entre l’homme et la femme jouissant de droits égaux et d’une liberté égale”.
 
“Les femmes ont un charme comme elles en ont à une époque révolutionnaire – elles ont tant à dire et on serait retiré du monde si on travaillait en les ignorant”. (Anvers)